Revue de la saison 2 de Good Omens

Review of Good Omens Season 2

Bonsoir à tous les joueurs et joueuses ! Good Omens a réuni un casting massif pour une histoire complexe qui a emmené les spectateurs à travers tout l’univers. Chaque épisode comporte plusieurs intrigues, mais un fil conducteur s’est démarqué : le partenariat inhabituel entre l’ange Aziraphale et le démon Crowley. Les fans de la première saison seront ravis de découvrir que la deuxième saison se concentre davantage sur ce duo improbable, en mettant de côté les sous-intrigues.

En tant qu’adaptation, Good Omens est plus fidèle à l’œuvre originale que la plupart des autres adaptations. Neil Gaiman a ajouté le co-scénariste John Finnemore pour la deuxième saison, mais il reste la voix principale de l’œuvre. Bien que cette deuxième saison aille au-delà de la série de livres originale, elle reste un touchant hommage à la vie et à l’œuvre du grand Terry Pratchett. Les fans du livre et de la série seront ravis de retrouver ces personnages.

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Pour les non-initiés, Good Omens suit principalement un ange nommé Aziraphale et un démon nommé Crowley. La première saison tournait autour de la naissance de l’Antéchrist et de la fin du monde qui s’ensuivrait. Les héros improbables réussissent grâce à un mélange de chance, d’intelligence et de gentillesse. Le monde est sauvé, mais Aziraphale et Crowley ne sont pas tirés d’affaire pour autant. Ils échappent à leur exécution, mais restent persona non grata auprès de leurs espèces respectives. Aziraphale retourne à la librairie tandis que Crowley évite les démons supérieurs. Comme dans la première saison, la seconde consacre beaucoup de temps à explorer les milliers d’années d’histoire entre le duo. L’intrigue principale commence lorsque l’archange Gabriel apparaît nu au milieu de Londres, sans souvenir ni explication.

Gabriel se présente à la porte d’Aziraphale avec une boîte vide, persuadé qu’il arrivera quelque chose de terrible s’il ne retrouve pas ce qui s’y trouvait. Aziraphale entraîne Crowley dans cette affaire, alors que le Ciel et l’Enfer se lancent dans une course pour retrouver Gabriel. Les saintes personnes ont besoin de leur leader et les démons veulent le détruire, mais Aziraphale a pitié de son amnésie. Crowley est en conflit. Si Gabriel retrouve la mémoire, la vie d’Aziraphale est en danger. Si le Ciel découvre qu’ils le cachent, ils les détruiront tous les deux. La seule façon de survivre à ce conflit est de découvrir pourquoi Gabriel est bloqué sur Terre, ce qui a effacé ses souvenirs et ce qu’il transportait dans cette boîte vide. L’action fait des détours pour aider une paire de nonnes sataniques repentantes à trouver l’amour et pour suivre un nouvel ange qui découvre les joies uniques de la Terre.

Le plus grand compliment que l’on puisse faire à la saison 2 de Good Omens est qu’elle est une continuation parfaite de la première saison. C’est à ce moment que la série décolle de la piste proverbiale de son matériau source. L’écriture est aussi incisive que jamais et le récit respecte les hautes exigences de Neil Gaiman. Michael Sheen et David Tennant sont devenus l’un des duos préférés d’Internet depuis la sortie de la première saison. Leur alchimie reste naturellement parfaite, qu’ils se chamaillent, plaisantent ou flirtent maladroitement. Les fans les verront dans leurs premières interactions à travers les millénaires et observeront leur relation prendre de nouvelles dimensions à l’époque moderne. Le rôle élargi de John Hamm lui convient parfaitement. C’est un acteur comique solide qui a rarement l’occasion de montrer son talent. Beaucoup de personnages de la première saison sont absents, mais les nouveaux membres du casting s’intègrent bien dans le récit. Nina Sonanya revient dans la série dans un nouveau rôle, celui d’une barista malheureuse dans une relation tendue de “vont-ils/vont-ils pas” avec un propriétaire de magasin de disques.

Il n’y a pas grand-chose de comparable à Good Omens. Sandman est la comparaison la plus proche, mais ses éléments sombres en font un reflet tonal dans le style de “Barbenheimer”. Une partie de la brillance de Good Omens réside dans la fusion de l’univers de fantasy unique de Gaiman et Pratchett. La voix de Pratchett est toujours aussi brillante et perspicace. Son absence du monde moderne reste l’une des grandes tragédies littéraires de l’époque. En quelque sorte, Good Omens maintient son esprit vivant dans l’œil du public. Il ne pourrait y avoir de meilleure adaptation de ce type de matériel qui fait cruellement défaut ailleurs. Même la production de la série laisse une sensation d’immortalité aigre-douce. On peut facilement imaginer Pratchett souriant en observant cette histoire qui se poursuit.

La saison 2 de Good Omens correspond exactement à ce que les fans attendaient de la suite de la série. Neil Gaiman n’a aucune difficulté à revenir sur le matériel, le nouveau scénariste John Finnemore apporte beaucoup à l’histoire et la série occupe toujours une place précieuse dans le monde du divertissement. Les nouveaux venus qui regardent les deux saisons d’un coup passeront un excellent moment, mais ces nouveaux épisodes toucheront particulièrement les fans qui sont tombés amoureux d’Aziraphale et Crowley lors des trois années d’attente impatiente. Les fans n’ont pas besoin d’être encouragés, mais ceux qui hésitent devraient dissiper leurs craintes. Le démon et l’ange sont de retour en grande forme. Vivement une troisième saison !

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